Maison des Arts

Concert en duo, voix-violon, à partir des « 13 Chants juifs » regroupant des chants traditionnels et contemporains (rassemblés par la pianiste, compositrice et chanteuse Delilah Gutman), chants sacrés et profanes séfarades et chassidics.

En première partie du concert donné à l'église, les élèves des classes de violon et chant présenteront leur approche des spécificités de cette musique.

Avec Rodolphe Gault, violon / Isabelle Lamboley-Blin, voix.

©Adeuxdoigts

En couple sur scène et dans la vie, Eva, auteur et interprète et Grégoire Vaillant, compositeur multi-instrumentiste explorent avec passion les contrées magiques de leur alchimie. Ils forment le groupe Moongaï.

"Le jeune homme et la nuit" est une performance transdisciplinaire qui croise la musique, le cinéma, le théâtre, la danse, les arts graphiques… comme un miroir surréaliste d’une jeunesse made in France. Un opéra qui voyage dans une génération en quête de sens et aborde, par le parcours initiatique d’un jeune homme, le nihilisme, le relativisme, le complotisme, le conformisme et le consumérisme. Il s'est construit au cours de leur résidence à la Maison des Arts depuis Octobre 2015.

Voir ici la bande annonce.

Musicien aveugle, clochard céleste de la première heure prenant l’apparence d’un Viking, Louis Thomas Hardin (1916–1999), dit « Moondog », est une figure musicale singulière et majeure. Son premier public sera celui de la rue et son succès grandissant l’amènera à se produire dans le quartier des clubs de jazz, devenant ainsi le « Viking de la 6e Avenue ».

Trop écrite pour être assimilée simplement au jazz, trop complexe pour être considérée comme de la pop, la musique de Moondog s’est épanouie avec des géants comme Charlie Parker, Benny Goodman ou Charles Mingus et a inspiré une diversité d’artistes allant de Bob Dylan à The Avalanches en passant par Tom Waits.

Différentes pièces de ce compositeur seront présentées par les musiciens du département Musiques improvisées, avec Guillaume Hazebrouck, piano et François-Alexis Degrenier, percussions.

Spécialiste et surtout passionné par la personnalité de Louis Thomas Hardin alias Moondog, Amaury Cornut travaille depuis 2009 à la promotion de ce compositeur singulier.
Tout au long de la conférence Amaury Cornut met à jour les liens qui existent entre cet artiste méconnu et des figures marquantes de la musique du 20e siècle : de Steve Reich à Elvis Costello en passant par Janis Joplin, Leonard Bernstein ainsi que de nombreux jazzmen. À l’aide de photos inédites et d’archives sonores rares, cette conférence révèle cet artiste qui fut, dans les années 50, une figure emblématique des rues de New York et une influence pour ses pairs.

Exposition in progress des élèves adultes en dessin avec Cécile Guieu, suite à un workshop avec la dessinatrice et peintre Zhu Hong, autour du paysage, thématique choisie par le département arts plastiques pour cette année.

Le département Arts plastiques a choisi pour thème cette année "Le paysage" et invite Barbara Ryckewaert à  présenter son travail et lancer ainsi la thématique.

Plasticienne, Barbara Ryckewaert s’intéresse aux rapports entre l’homme et la nature en interrogeant notre perception du paysage, des espaces dits naturels et les liens que nous entretenons avec eux. Sa présentation s'appuie sur ses recherches et plus particulièrement sur la dimension d’observation, proche de démarches scientifiques telles que la géologie.

Exposition d'œuvres antérieures à 2016 et d'œuvres réalisées récemment sur Saint-Herblain.

Le site de Barbara Ryckewaert.

Né des principes de la perspective et de la théorie des proportions et de la composition, le jardin à la française incarne, tout comme le paysage classique qui fait son apparition au 16e siècle, l'idéal d'un monde gouverné par la géométrie et l'architecture, une nature contrôlée et informée par la pensée humaine triomphante.

Au Japon, le jardinage n'est pas un art profane, il exprime également une philosophie et une symbolique. La composition des paysages obéit à des règles précises : il s'agit de re-présenter un monde idéal où la disposition des éléments doit faire sens. D'abord destinés aux demeures seigneuriales, ces jardins prirent, avec l'essor du bouddhisme zen, une connotation plus religieuse et méditative.

Reprenant à leur compte la tradition érémétique des premiers moines chrétiens, l'ordre cistercien, qui domine l'Europe du 12e siècle, prône l'installation des monastères au « désert », des lieux reculés et inhospitaliers que les frères devront mettre en valeur et exploiter, à force d'ingéniosité, de travail et d'aménagement. Ce faisant, l'ordre fonde une conception nouvelle du paysage, à la fois spirituel, technique, politique et esthétique.

Exemplaire de la civilisation perse, l'art du tapis remonte à plusieurs millénaires. Parallèlement se développe un art sédentaire qui lui est intimement lié, celui des jardins, paradis en perse, lieux de plaisir et de piété qui furent une importante source d'inspiration lorsque l'on chercha à concevoir le Paradis. Les invasions mongoles incitèrent probablement les Perses à faire du jardin le motif principal de leur tapis, échappant ainsi à la destruction.